بسم الله الرحمن الرحيم
Ma sœur, comme tu le sais la femme musulmane est aujourd’hui attaquée de toute part. Sa pudeur, son comportement et sa religion sont remis en cause au niveau mondial et plus particulièrement dans le monde occidental. Ces attaques idéologiques n'ont d'autre but que la déviation de la communauté musulmane vers la perversité et la dépravation des mœurs. Les ennemis de cette noble religion ont comploté (en profitant de l’ignorance et l’insouciance) afin de dévaloriser la femme musulmane dans l’inconscient collectif.
Ainsi, leur stratagème est d’attaquer la femme musulmane sur son voile (et ne vous y trompez pas, au-delà de ce tissu, c’est l’Islam qui est attaqué) c’est-à-dire sa chasteté et sa pudeur. Et certes, ces ambiguïtés contemporaines ont eu une incidence négative sur les nouvelles générations. Ce cheval de Troie sous couvert d'idéologies axées sur la prétendue libération de la femme pour soi-disant en faire l’égal de l’homme vise clairement la perdition des fidèles de l'Islam et de la confusion dans leurs rangs. En effet, gardons à l'esprit que les femmes représentent plus de la moitié de la communauté et que ceux sont elles qui éduquent l’autre moitié. Elles sont nos mères, nos épouses, nos sœurs, nos tantes…
J’ai voulu ici cité quelques preuves tirées du Coran et de la Sunna prouvant que cette religion a anoblie et élevé le rang de la femme contrairement à ce qui est injustement propagé dans les médias occidentaux au nom de la laïcité et du féminisme. Avant d'aller plus loin, il est important de se remémorer qu'après la propagation de l’Islam dans de nombreuses contrées, il était reconnu de tous que cette religion contribuait à honorer et préserver les femmes.
« Et nous avons enjoint à l’homme de la bonté envers son père et sa mère : sa mère l’a péniblement accouché ; et sa gestation et son sevrage durent trente mois ; puis quand il atteint ses pleines forces et atteint quarante ans, il dit « Ô Seigneur ! inspire-moi que je rende grâce au bienfait dont tu m’as comblé ainsi qu’à mon père et à ma mère…»
(sens approximatif sourate Les Dunes, verset 15)
D’abord en tant que mère de famille :
Allah -سبحانه وتعالى- ordonne ici, la bonté envers les parents. Ensuite, il rapporte ce qui distingue la femme de l’homme à savoir son statut particulier de mère. La grossesse, l’accouchement et l’allaitement font parties des raisons pour lesquelles, le Prophète -ﷺ- a devancé les droits de la mère sur ceux du père. En effet, dans le hadith rapporté par al Boukhary (5971) et Mouslim (6664), un homme questionna le Prophète -ﷺ- sur la personne qui a le plus de droit sur lui. Le prophète -ﷺ- rétorqua : « Ta mère ». Puis, il demanda qui d’autre ? Le Prophète -ﷺ- répéta trois fois par ta mère puis la quatrième par : « Ton père ».
« Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux la naissance d’une fille, son visage s’assombrit et une rage profonde l’envahit. Il se cache des gens, à cause du malheur qu’on lui a annoncé. Doit-il la garder ou l’enfouira-t-il dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement ! »
(sens approximatif sourate Les Abeilles, versets 58 et 59)
L’Islam a également honoré les filles :
En déclarant la guerre aux coutumes immondes de l’époque de la grande ignorance. Il est rapporté du Prophète dans l’authentique de Mouslim (2631) : « Celui qui s’occupe de deux filles jusqu’à leur puberté, nous serons lui et moi au paradis, comme ces deux-là » il rassembla l’index et le majeur.
Il est aussi rapporté dans le mousnad de l’imam Ahmad : « Celui qui a trois filles et qui se montre miséricordieux envers elles, tout en leur offrant hébergement, nourriture et vêtements, le paradis lui est dû. » On demanda pour celui qui en a deux. Il rétorqua : « Et celui qui en a deux ? (La même récompense) ».
« Et cohabitez avec elles convenablement. »
(sens approximatif sourate Les Femmes , verset 19)
L’Islam a également honoré les épouses :
En incitant les époux à se comporter de la meilleure des façons avec leurs épouses. Il est rapporté dans sunan at Tirmidhi (1162) que le Prophète -ﷺ- a dit : « Les meilleurs d’entre vous sont ceux qui ont la meilleure conduite avec leurs épouses ». Le prophète Mohamed avait le meilleur comportement avec ses épouses. Il était toujours bon et doux envers ses femmes, leur souriait, jouait et plaisantait avec elles. D’ailleurs, il est authentiquement rapporté qu’un jour le Prophète en voyage avec Aïcha lui lança au défi de faire à la course à pied. Aïcha était plus mince à cette époque du fait de son jeune âge. Elle devança le Prophète -ﷺ-. Quelque temps plus tard, lors d’une autre expédition, le Prophète demande sa revanche et remporta la course. Le Prophète -ﷺ- priait le Isha puis rentrait discuter avec la femme chez qu’il passait la nuit avant de dormir, ce qui la rendait heureuse. Allah dit dans le sens : « Vous avez dans le Messager d’Allah un excellent modèle à suivre... » (sens approximatif sourate Les Coalisés, verset 21).
« … Si quelqu’un meurt sans enfant, et a une sœur, à celle-ci revient la moitié de ce qu’il laisse… »
(sens approximatif sourate Les Femmes , verset 176)
L’Islam a également honoré la sœur :
En lui donnant sa part de l’héritage. Sachant que lors de la période de la grande ignorance, les femmes étaient interdites d’héritage. L’Islam, religion de justice mit fin à cette injustice.
« Ô prophète ! dis à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d’être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. »
(sens approximatif sourate Les Coalisés , verset 59)
Par ailleurs, l’Islam a honoré la femme par la préservation de sa pudeur en lui légiférant le port du voile. Cheikh al Albany – رحمه الله – dit en annotation de ce verset : « C’est-à-dire qu’une femme portant le jilbab est reconnue comme chaste et pudique. De ce fait, les pervers ne l’approchent pas et ne l’offensent pas par de mauvaises paroles. Contrairement à celle qui s’habille de manière provocante, elle incitera le pervers à l’aborder comme cela est connu partout et de tout temps… »
Mais sans doute que le plus grand honneur qui fut donné à la femme est d’avoir fait de l’homme, un mari, un père, un frère. C’est eux qui comblent les besoins de la femme et la traitent d’une bonne façon à l’image d’une princesse. Malheureusement à notre époque, les pervers, ennemis de la pudeur ont tout mis en œuvre afin que les femmes sortent de leurs foyers et ainsi se mélanger aux hommes. A la fin, certaines d’entres elles deviennent des jouets aux mains de criminels ne portant aucun intérêt à la valeur de la femme.
Qu’Allah préserve nos sœurs de tout mal.
والله أعلم
اللَّهُمَّ إِنَّي أَعُوذُ بِكَ مِنْ أَنْ أُشْرِكَ بِكَ وأَنا أَعْلَمُ وَأَسْتَغْفِرُكَ لِمَا لَا أَعْلَمُ
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